Une prise en charge ostéopathique propose une approche globale de la lombalgie (incluant l’entorse lombaire) et de la dorsalgie. L’impact des problématiques articulaire, musculaire, viscérale, ligamentaire et cicatricielle seront pris en compte dans l’apparition de votre douleur au dos. Cela permet à la fois une recherche exhaustive des sources de douleur et une action ciblée, augmentant ainsi vos chances de réduire la douleur et de reprendre vos activités normales.
On divise les maux de dos selon leur lieu d’apparition :
Que l’on souffre d’une lombalgie (entorse lombaire) ou d’une dorsalgie, les sources potentielles de douleurs sont nombreuses. Il peut s’agir d’un problème :
Vous avez de l’arthrose lombaire? N’en faites pas tout un plat! L’arthrose est un phénomène dégénératif lié à l’âge. C’est comme les cheveux blancs, tout le monde fini par en avoir. Et pourtant, ce ne sont pas toutes les personnes présentant de l’arthrose qui ont de la douleur. En fait, il n’y a pas de relation de cause à effet entre une douleur lombaire non spécifique et les changements dégénératifs observés par radiologie (voir référence ici). Il faut donc chercher ailleurs l’explication de votre douleur lombaire.
C’est le même phénomène pour une hernie discale : on retrouve une hernie discale lombaire chez près de 30% de la population qui pourtant ne présente pas de douleur. En fait, 84% des patients asymptomatiques présentent des changements dégénératifs! (voir la référence ici). Il est donc possible d’avoir une hernie lombaire, sans pour autant avoir de douleur. Alors ne désespérez pas d’être soulagé de votre douleur au dos, même si vous présentez des signes d’arthrose ou de hernie.
Si l’ostéopathie arrive à soulager les gens souffrant d’arthrose ou de hernie discale, ce n’est pas parce qu’elle guérit ces pathologies. C’est simplement parce qu’elle propose une approche où l’ostéopathe cherche et travaille sur plusieurs structures qui sont en mesure de provoquer de la douleur. C’est aussi parce que redonner de la souplesse au corps dans les environs de la zone douloureuse revient à détendre un élastique tendu à son maximum. Le corps, retrouvant sa capacité d’adaptation et de compensation, arrive à fonctionner sans déclencher de signal de douleur.
Crédit photo : freeimages.com / Pernilla Lindmon Gauffin
© Cynthia CHAPDELAINE, 2023 – Tous droits réservés
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