Le whiplash ou coup du lapin décrit un phénomène mécanique se produisant lors d’un accident de la route.
Selon le Groupe de travail québécois sur les troubles associés à l’entorse cervicale, le whiplash est un terme qui désigne un mécanisme de transfert d’énergie au cou, par accélération-décélération, qui peut résulter d’un impact arrière ou latéral, surtout lors de collisions de véhicule à moteur, mais aussi lors de plongeon ou en d’autres occasions.
Le transfert d’énergie peut provoquer des blessures osseuses ou des blessures des tissus mous (entorse cervicale) qui, à leur tour, peuvent entraîner une grande variété de symptômes :
Pourtant, dans la majorité des cas, une radiographie ou une imagerie par résonnance magnétique (IRM) ne permet pas de voir une lésion pouvant expliquer la cause de la douleur.
Pour faire diminuer la douleur et récupérer l’amplitude de mouvement du cou et de la tête, les mobilisations des structures du cou (vertèbres, muscles, fascia et nerfs) sont la forme de traitement la plus efficace (voir la référence ici). De plus, à moins de souffrir d’une entorse grave, il est préférable de continuer ses activités le plus normalement possible que de se mettre au repos complet (voir la référence ici). Il a été remarqué que les gens qui récupèrent suite à un whiplash, le font dans les 2 ou 3 mois suivant l’accident. Il vaut donc mieux consulter rapidement pour éviter que votre douleur ne devienne une douleur chronique.
Les termes traumatisme crânien, traumatisme crânio-cérébral et commotion cérébrale désignent tous une lésion au cerveau suite à une un choc à la tête. Les symptômes qui apparaissent ensuite et leur persistance varient d’une personne à l’autre.
Il est très difficile de faire un portrait général de la personne souffrant de séquelles de trauma crânien et d’évaluer la persistance des symptômes. D’une part parce que c’est un phénomène qui n’est pas encore complètement comprit par la médecine, mais aussi parce que plusieurs facteurs sont en jeu :
Tous les patients que j’ai traité avait déjà consulté leur médecin avant d’avoir recourt à l’ostéopathie afin d’évaluer leurs symptômes, la présence d’une fracture et la conduite appropriée pour gérer les symptômes. Cependant, la majorité s’était vue proposée peu de solutions ou des solutions insatisfaisantes pour se soigner.
L’ostéopathie a l’avantage d’être une méthode non-invasive et une alternative intéressante pour réduire la médication. Les résultats varient, mais cette approche permet généralement une grande réduction des symptômes après 3 à 4 séances d’ostéopathie.
Crédit photo : freeimages.com / Ann Jadne
© Cynthia CHAPDELAINE, 2023 – Tous droits réservés
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