Syndrome de douleur idiopathique

Syndrome de douleur idiopathique -quand la médecine n'a pas de réponse

Fibromyalgie et autres syndromes de douleur chronique idiopathique

La fibromyalgie se manifeste par des douleurs musculaires, de la fatigue, une impression d’avoir mal partout à différents moments, des points spécifiques de sensibilité, une réduction du seuil de douleur et un sommeil non-réparateur. Elle est le plus connu des syndromes de douleur chronique idiopathique

Femme victime du syndrome de douleur idiopathique

Ce terme désigne une douleur apparue et qui perdure depuis plus de 6 mois, pour laquelle l’organe douloureux ne peut fournir d’explication satisfaisante et proportionnelle à la douleur ressentie. Cette appellation englobe plusieurs autres syndromes que la fibromyalgie, tels que:

Ces syndromes se rassemblent dans une même catégorie bien que leur manifestations soient très éloignées et n’ayant apparemment pas de rapport entres elles. En fait, ils sont similaires pour une raison en deux parties :

  1. Les personnes qui en sont atteintes ont des douleurs bien réelles, mais
  2. La médecine ne trouve pas d’explication, malgré de nombreux et rigoureux examens, aux douleurs que présentent les patients.

Les plus récentes recherches commencent à explorer d’autres causes possibles de ces douleurs. L’une d’entre elles est un phénomène appelé centralisation de la douleur.

Qu’est-ce que la centralisation de la douleur?

C’est un phénomène qui implique que le corps devient plus perceptif aux stimuli douloureux. Ce qui devrait être perçu comme un contact normal est ressenti comme douloureux. Il y a donc plus de messages de douleur qui se rendent au cerveau.

Quels sont les facteurs qui déclenchent une centralisation de la douleur?

  • Un stimulus douloureux, l’apparition d’inflammation dans les tissus ou d’une lésion nerveuse.
  • Tout facteur de stress, qu’il soit psychologique, physique ou environnemental qui perdure. Le stress a d’abord un rôle analgésique, mais au fur et à mesure que le temps passe, le corps s’épuise et des changements s’opèrent dans la façon dont il répond au stress. Le stress, sur le long terme, augmente la perception de la douleur.
  • L’accumulation de douleurs. C’est-à-dire que plus le corps présente de zones douloureuses, même éloignées, et ce, même chez un sujet sain, plus il y a de risques que chacune des douleurs modifient conjointement à la baisse le seuil central de perception de la douleur.

Vous êtes votre meilleur allié pour diminuer vos douleurs

En diminuant votre stress, vous diminuerez votre état de vigilance. L’ensemble de votre système nerveux sera moins alerte et vous diminuerez aussi votre tonus musculaire. Ce serait déjà une excellente façon d’augmenter votre seuil de perception de la douleur. Alors relaxez… Si vous êtes de ceux que la méditation énerve encore plus, trouvez ce qui fonctionne pour vous : marcher, faire des sudokus, cuisiner, joindre une chorale, bricoler, lire, etc.

Voici de quelle façon j’aborde les patients souffrant d’un syndrome de douleur chronique lors d’une séance ostéopathique :

  • Compte tenu du fait que la tonicité de l’ensemble des muscles et des autres tissus profonds est en partie responsable du déclenchement et du maintien de la centralisation de la douleur, je trouve primordial de travailler chacune d’entre elles et non pas de restreindre mon traitement à une zone.
  • J’utilise des techniques qui sont calmantes pour le système nerveux
  • J’ai une approche très douce pour que le corps ne perçoive pas le traitement comme une agression supplémentaire.

Crédit photo : freeimages.com / Petr Kurecka

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